Test de Mario Kart World : Une révolution en roue libre ?

Après des centaines de drifts, de turbos, et près d’une quarantaine d’heures de jeu, il est temps de vous livrer mon test complet du nouveau gros jeu de Nintendo : Mario Kart World.

C’est LE jeu de lancement officiel de la nouvelle console de Nintendo, la Switch 2.
LE jeu premium, vendu au prix fort de 90 € en boîte.
LE jeu censé révolutionner la série avec son open world, ses nouvelles mécaniques de gameplay, et ses promesses de fraîcheur.

Pour vous donner un peu de contexte : je joue à Mario Kart depuis les tout débuts sur Super Nintendo. J’ai poncé tous les opus de la saga — certains plus que d’autres, certes — mais globalement, je suis un joueur assidu. J’adore particulièrement le contre-la-montre et les sessions multi en local entre potes.

Je pense donc avoir le recul nécessaire pour vous proposer un test honnête et complet.

Alors…
Ai-je passé de bons moments ?
Le jeu répond-il à mes attentes ?
Les 90 € en physique sont-ils justifiés ?
Et surtout : justifie-t-il l’achat d’une console à 500 € ?

On en parle maintenant, sans pression et sans langue de bois. Let’s goooo !

Les nouveautés marquantes

Voici ce que Nintendo a mis en avant lors des présentations :

• Un open world avec un mode « balade », pour se déplacer librement.
• 24 joueurs simultanés, avec possibilité de jouer en 4 équipes de 6.
• Un nouveau mode « Survie », enchaînant 4 circuits avec élimination des 4 derniers à chaque manche.
• Nouvelles mécaniques de gameplay : saut chargé, grinds, wall rides… un énorme boost de richesse dans le gameplay.
• Un mode rewind pour revenir en arrière, façon Forza.
• Une tonne de costumes pour les personnages.

Sur le papier, un Mario Kart ultime.

Petite info glissée discrètement par Nintendo : le jeu était à la base prévu pour la Switch 1, mais le framerate a poussé l’équipe à migrer vers la Switch 2. Voilà pour le contexte technique.

✅ Les points positifs

• Le character design et les animations sont sublimes. Chaque perso regorge de détails, les costumes sont stylés et nombreux.
• La direction artistique divisera peut-être, mais perso j’adhère : c’est beau, coloré, vivant, surtout quand la météo change. Du pur Nintendo.
• Les nouveaux circuits sont super réussis. Coup de cœur total pour le Stade Peach, parfait pour le time trial.
• Les musiques : quelle claque ! Des nouveaux morceaux incroyables et des réorchestrations d’anciens jeux. On se croirait dans un blind test géant.
• Les nouveautés de gameplay (grind, wall ride, saut chargé) apportent une vraie profondeur. Le jeu devient très technique pour qui veut le maîtriser.
  → C’est ce que je préfère dans ce nouvel épisode : la courbe d’apprentissage est gratifiante.
• L’addiction est bien là : une fois la manette en main, difficile de lâcher le jeu. On veut enchaîner les tricks, optimiser ses trajectoires, battre ses records.

❌ Les points négatifs

Et là, on touche un sujet sensible : le jeu a tout pour être parfait, mais il souffre d’un gros manque de finition, notamment côté menus et options.

➤ Multi local

• Toujours 30 fps à partir de 3 ou 4 joueurs. C’est injouable pour moi. Le multi local est donc limité à 2 joueurs, alors que le potentiel est là.
• Pas de possibilité de limiter le nombre de joueurs en course. À 24, c’est souvent le chaos total.

➤ Mode Grand Prix

• Les tracés entre les circuits cassent le rythme. C’est marrant 5 minutes, mais j’aurais préféré qu’on laisse le choix :
  mode Grand Prix classique ou avec transitions.

➤ Personnalisation

• Tous les personnages n’ont pas le même nombre de costumes.
• Les statistiques sont planquées : vitesse dans l’air, sur l’eau, en grind… On navigue à l’aveugle.
• Customisation limitée : autocollants inutiles, couleurs de kart non modifiables.

➤ Le mode balade (aka la grosse déception)

• Sur le papier, c’était prometteur. Dans les faits, c’est vide.
• Map illisible, aucun suivi de progression, les 400 missions P Switch sont planquées derrière un système d’autocollants absolument nul.
• Aucune lisibilité, pas de marqueurs, pas de points d’intérêt, aucun compteur de tricks, aucune incitation à l’exploration.
• Pas de possibilité de créer ses propres circuits, ni de faire le tour librement.
• Et pour jouer à deux en local dans ce mode ? Bon courage. Interface obscure.

Nintendo a misé gros sur cet open world, mais l’a totalement sous-exploité. On a connu mieux dès 2004 avec Need for Speed Underground 2 !

➤ Autres défauts

• Pas de radio, pas de choix de musiques. J’adore Peach Stadium, mais au bout de 20 heures, j’écoute des podcasts à la place.
• Pas de réglages audio (volume, balance…).
• Mario Kart TV manque d’options.
• Menus ultra limités : création de tournois, customisation des règles… tout ça est aux abonnés absents.

Bref, le contenu est là, mais il est mal mis en valeur. Et c’est rageant !

🎮 Mon verdict

Malgré la liste de défauts que je viens d’énumérer, j’adore ce jeu.
Passé les 20 premières heures, quand on maîtrise les circuits et les nouvelles mécaniques, on prend un pied total.

Nintendo a réussi l’exploit de renouveler la formule après Mario Kart 8 Deluxe, et pour ça, chapeau.

• Le gameplay est technique, exigeant pour ceux qui le souhaitent.
• Mais aussi accessible, fun et immédiat pour tout le monde.
• Les enfants vont adorer, les joueurs expérimentés vont y passer des heures.

C’est un party game ultime, qui va briller en solo comme en multi.
Il lui manque juste un vrai patch pour que les options suivent le contenu.

💰 Et le prix ?

Est-ce que les 90 € sont justifiés ?
👉 Oui.

• Le contenu solo est massif.
• Le multi est infini (surtout en ligne).
• Le potentiel à long terme est énorme.
  Et vu la politique de Nintendo, on peut s’attendre à des patchs et peut-être des DLC.

Ce n’est pas un jeu parfait, mais c’est un très bon Mario Kart, et un excellent ambassadeur pour la Switch 2.

🎬 Merci !

Voilà qui conclut mon test sans langue de bois (et j’ai pas été tendre 😅) de Mario Kart World.
Merci à tous d’avoir lu cet article ou regardé la vidéo.

👉 Si ce n’est pas déjà fait, allez jeter un œil à mon test de la Nintendo Switch 2 sur la chaîne.
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À très bientôt et… jouez bien ! 🏁